Déclarations officielles de politique étrangère du 05 février 2025
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Sommaire
1-Union européenne/Etats-Unis – Augmentation des droits de douane – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
2-Algérie – Relation franco-algérienne – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
3-Syrie – Situation des Kurdes en Syrie – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
4-Point de presse du porte-parole – Suède/Fusillade à Örebro – Ingérences numériques étrangères/Publication du rapport VIGINUM sur les manipulations de l’information – Questions/Réponses (Paris, 05/02/2025)
5-Israël/Territoires palestiniens – Soutien à la solution à deux Etats – Déclaration du porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (Paris, 05/02/2025)
6-Politique étrangère – Aide publique au développement – Entretien de M. Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé de la Francophonie et des partenariats internationaux, avec “Radio J” (Paris, 05/02/2025)
1. Union européenne/Etats-Unis – Augmentation des droits de douane – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
Madame la députée Françoise Buffet,
Face à l’éventualité, que vous avez citée, de droits de douane américains, je crois qu’il faut d’abord garder notre sang-froid.
En rappelant, comme vous l’avez fait, qu’il n’y a aucun déséquilibre commercial dans notre relation avec les Etats-Unis. C’est vrai, les Etats-Unis achètent plus de voitures et de spiritueux en Europe que l’inverse. Mais c’est compensé par l’excédent des Etats-Unis en matière de services ou d’investissements. Si bien que, dans notre relation, il n’y a rien à rééquilibrer.
En disant d’autre part que la dernière fois que les Etats-Unis se sont lancés dans une guerre commerciale, en 2018, ça leur a coûté très cher : environ 200 euros par tête, par personne aux Etats-Unis, et avec un coût supérieur dans les comtés républicains que dans les comtés démocrates.
Et en affirmant ensuite, de manière très sereine mais aussi très ferme, que si l’Europe devait être visée par des droits de douane, alors l’Europe répliquera sans aucune hésitation.
Mais, sans attendre, vous avez raison de souligner l’importance d’établir de nouveaux partenariats, pour permettre à nos entreprises de trouver de nouveaux débouchés si nous devions nous engager dans un bras de fer commercial avec les Etats-Unis. C’est pourquoi l’Union européenne a récemment repris des contacts avec le Mexique, pays lui aussi concerné par les droits de douane, et qu’elle en prendra prochainement avec l’Inde.
Et c’est pourquoi, pour notre part, grâce à la diplomatie économique – qui fête son dixième anniversaire -, grâce à Business France qui accompagne 13.000 entreprises environ chaque année, nous accompagnons les entreprises françaises pour qu’elles développent leurs capacités de production et de vente partout dans le monde, et pas seulement en Amérique du Nord : en Indopacifique, en Asie centrale, en Afrique ou en Amérique latine.
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2. Algérie – Relation franco-algérienne – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
Monsieur le député Olivier Fayssat,
Les menaces de mort sont inacceptables, d’où qu’elles viennent et qui qu’elles visent, et nous les condamnons avec la plus grande fermeté.
Ensuite, sur l’Algérie, nous abordons la relation de notre pays avec l’Algérie avec lucidité et sans aucune naïveté, comme avec tous les autres pays, et avec comme seule boussole l’intérêt des Français.
Quel est l’intérêt des Français dans la coopération entre la France et l’Algérie ? C’est d’abord la maîtrise des flux migratoires, la réadmission des étrangers en situation irrégulière. C’est ensuite la coopération économique, pour nos entreprises et pour les leurs. C’est ensuite la coopération en matière de sécurité et de renseignement – car oui, nous avons besoin que nos services puissent communiquer les uns avec les autres. Et c’est avec ces exigences en tête que nous avons négocié pied à pied la Déclaration d’Alger en 2022, qui fixe les termes de notre coopération, mais que nous avons conçue avec nos conditions et à nos conditions.
Mais pour coopérer, il faut être deux. Les déclarations que vous avez rappelées, la détention sans fondement de notre compatriote Boualem Sansal, le refus de réadmettre des Algériens qui avaient été expulsés, tout ça, clairement, n’est pas acceptable et est contraire à l’esprit de cette Déclaration d’Alger de 2022.
Alors oui, nous sommes prêts à prendre des mesures fortes. Aucune difficulté, nous sommes prêts. Mais nous sommes prêts aussi à un dialogue qui permette de répondre à nos exigences. J’ai lu comme vous, dans l’entretien du président Tebboune, que lui aussi y était prêt. Si c’est bien le cas, alors nous le ferons, avec comme seule boussole l’intérêt des Français.
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3. Syrie – Situation des Kurdes en Syrie – Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 04/02/2025)
Madame la députée Danielle Simonnet,
Merci d’avoir rendu hommage aux Kurdes. Les Kurdes sont nos alliés fidèles, ce sont nos frères d’armes, et nous ne les abandonnerons pas.
Votre question permet de rappeler à quel point ce qui s’est joué en Syrie ces treize dernières années a eu des conséquences très directes sur le quotidien de nos compatriotes. Parce que la répression sanglante organisée par Bachar al-Assad contre son propre peuple a eu comme conséquence directe la résurgence du risque terroriste islamiste de Daech, que nous avons combattu inlassablement, à côté de nos alliés kurdes.
Au moment où, depuis le 8 décembre, un nouvel espoir renaît en Syrie, il va de soi que les Kurdes doivent pouvoir participer pleinement à la réappropriation de leur nation et à la citoyenneté nouvelle qui doit s’imposer dans ce pays.
C’est la raison pour laquelle nous avons, dès les premières heures, appelé les autorités turques ainsi que les nouvelles autorités de transition à Damas à faire cesser le feu à Kobané, pour ne pas que, en plus du chaos qui inévitablement risquait de surgir après la chute du régime de Bachar al-Assad, les Kurdes soient mis sous une pression insoutenable. Je rappelle que dans le nord-est du pays, en plus de combattre contre Daech, ce sont les Kurdes qui ont courageusement gardé les prisons dans lesquelles sont détenus aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de combattants terroristes, ainsi que leurs familles.
C’est pourquoi nous avons facilité la médiation entre le général Mazloum – que j’ai eu avant même de me rendre à Damas – et la Turquie, que nous avons facilité la médiation entre le général Mazloum et l’autorité de transition à Damas. Et c’est pourquoi, plus récemment, nous avons facilité la médiation entre les Kurdes de Syrie et les Kurdes d’Irak, de manière à ce qu’ils puissent se renforcer mutuellement. Et je vous le confirme, le 13 février, la semaine prochaine à Paris, les Kurdes seront bien présents à cette conférence, qui vise là encore à faire entendre nos exigences pour cette transition.
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4. Point de presse du porte-parole – Suède/Fusillade à Örebro – Ingérences numériques étrangères/Publication du rapport VIGINUM sur les manipulations de l’information – Questions/Réponses (Paris, 05/02/2025)
Au point de presse de ce jour, le porte-parole a fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :
1 – Suède – Fusillade à Örebro (5 février 2025)
La France se tient aux côtés de la Suède à la suite de la fusillade survenue le 4 février 2025 dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, qui a fait une dizaine de morts et plusieurs blessés.
La France adresse aux autorités et au peuple suédois un message de solidarité et de soutien. Dans ce contexte tragique, elle présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
2 – Ingérences numériques étrangères – Publication du rapport VIGINUM sur les manipulations de l’information (5 février 2025)
Dans un contexte de recrudescence des tentatives de perturber les processus électoraux européens, notamment via les plateformes numériques, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères ainsi que le ministre délégué chargé de l’Europe sont particulièrement attachés à soutenir nos partenaires concernés ainsi qu’à utiliser l’ensemble des outils nécessaires, au niveau européen et national, pour garantir l’intégrité des élections.
Dans ce cadre, le service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (VIGINUM) a publié ce jour un rapport d’information sur les manipulations de l’information particulièrement graves ayant ciblé l’élection présidentielle roumaine de 2024. Ce rapport analyse plus particulièrement les modes opératoires observés sur la plateforme TikTok, destinés à promouvoir artificiellement certains contenus, ainsi que l’instrumentalisation d’influenceurs. Il évalue ensuite le risque de leur transposition en France.
La France a soutenu les mesures prises par la Commission européenne vis-à-vis de TikTok dans le cas d’espèce, et se tient aux côtés de la Roumanie pour lutter contre les ingérences numériques étrangères ciblant nos démocraties. Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, se rend à Bucarest le 5 et 6 février pour aborder notamment ces sujets.
Comme elle l’a demandé dans un courrier adressé à la Commission et cosigné par 11 autres Etats membres la semaine dernière, la France appelle à la pleine et rapide mise en oeuvre du règlement sur les services numériques (DSA) ainsi qu’à la conclusion des enquêtes d’ores et déjà engagées contre certaines plateformes numériques.
3 – Questions/Réponses
Q – Comment réagissez-vous aux déclarations de Donald Trump que les Etats-Unis devraient prendre control de Gaza et que les Palestiniens devraient être déplacés ?
R – Nous vous renvoyons vers la déclaration du porte-parole publiée ce jour.
Q – Quelle est la réaction de la France après les déclarations de Donald Trump concernant Gaza ? Quelle est la position française concernant cette deuxième phase des négociations devant traiter de la fin de la guerre et plus précisément sur la gestion de la bande de Gaza ? Est-ce que la France peut considérer qu’il est temps de reconnaître officiellement l’Etat de Palestine ?
R – Nous vous renvoyons vers la déclaration du porte-parole publiée ce jour.
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5. Israël/Territoires palestiniens – Soutien à la solution à deux Etats – Déclaration du porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (Paris, 05/02/2025)
La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux Etats et un facteur de déstabilisation majeur pour nos partenaires proches que sont l’Egypte et la Jordanie ainsi que pour l’ensemble de la région.
La France continuera à se mobiliser pour la mise en oeuvre de la solution à deux Etats, la seule qui puisse garantir la paix et la sécurité sur le long terme aux Israéliens et aux Palestiniens. L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un Etat tiers mais dans le cadre d’un futur Etat palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne. Le Hamas doit être désarmé et n’avoir aucune part à la gouvernance de ce territoire. La France continuera de marquer son opposition à la colonisation, contraire au droit international, et à toute velléité d’annexion unilatérale de la Cisjordanie.
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6. Politique étrangère – Aide publique au développement – Entretien de M. Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé de la Francophonie et des partenariats internationaux, avec “Radio J” (Paris, 05/02/2025)
Q – Thani Mohamed-Soilihi, bonjour et bienvenue.
R – Bonjour.
Q – Vous êtes ministre délégué à la Francophonie et aux partenariats internationaux, et c’est important. On va parler de l’influence française. Un mot, pour commencer, sur cette proposition de Donald Trump : les Etats-Unis vont reprendre le contrôle de la bande de Gaza, en faire la nouvelle côte d’Azur, dit-il, mais les Palestiniens iront vivre en Jordanie ou en Egypte. Réaliste ?
R – Je suis resté sans voix quand j’ai entendu cette annonce. Je suis circonspect. Je ne sais pas si elle est sérieuse ou pas.
Q – On a toujours l’impression, avec Trump, qu’il y a un mélange de provocation et puis de vision.
R – Oui, et c’est pour cela qu’il faudrait anticiper un petit peu et constater qu’en ce début de mandat il y a beaucoup d’annonces, et attendre un peu pour voir leur réalisabilité ou pas.
Q – La France reste fidèle à la stratégie des deux Etats. Il faut deux Etats au Proche-Orient ?
R – Tout à fait.
(…)
Q – Sur vos sujets – Francophonie, partenariats internationaux -, est-ce que la gauche est dans l’opposition ? Est-ce que vous êtes en conflit avec vos anciens amis socialistes ?
R – L’aide au développement, surtout après le désengagement des Etats-Unis – parce que 50 milliards d’aide au développement en moins ont été annoncés par Donald Trump – encore une fois, nous allons voir comment cela va évoluer… Cela oblige encore plus la France à être à son rang. La France est attendue dans le cadre de cette solidarité internationale, qui permet de protéger aussi les Français parce que cela permet d’anticiper les crises, les crises climatiques, les crises de l’alimentation. Les Français apprécient cette aide au développement. Et je pense que la gauche en général, les socialistes en particulier, sont dans cet esprit également. En tout cas, pour la France, c’est un outil de rayonnement et c’est le bras armé de sa diplomatie. Et ce qui est fait pour aider les pays, notamment les pays les moins avancés, rend aussi service directement aux Français, en les protégeant.
Q – Comment va votre budget ? Est-ce que vous avez dû faire des sacrifices dans le budget qui va être voté ?
R – Le budget est en passe d’être voté. Tous les portefeuilles ministériels ont été appelés à faire des efforts en matière d’aide au développement. Il ne faut pas oublier que depuis 2017 nous avons doublé cette aide au développement. Et donc nous sommes dans une dynamique qui, malgré la contrainte budgétaire, va permettre de continuer à avoir ce rang dont je parlais tout à l’heure.
Q – Vous aurez les moyens de votre politique ?
R – Nous avons les moyens de notre politique. Cela ne fait plaisir à personne mais, là aussi, je pense que les Français appellent à de la responsabilité, à de l’équilibre. Et les efforts que nous allons faire aujourd’hui vont permettre justement, comme l’a dit le Premier ministre, à l’horizon 2026, d’espérer retrouver l’élan que nous avions pris depuis 2017, de faire de l’aide au développement cet outil de rayonnement de notre pays.
Q – À droite et à l’extrême droite, on dit : “C’est simple : il faut couper l’aide au développement, les aides au développement à l’Algérie et à la Chine.” Est-ce que c’est beaucoup d’argent ?
R – Si c’était aussi simple, ça se saurait. L’aide au développement, c’est une politique au long cours, qui produit des résultats dans le temps. Il ne faut pas forcément faire de mélange entre l’aide au développement et les relations avec les pays. Il est certain que la France, en cas d’escalade – comme celle à laquelle nous venons d’assister par rapport à l’Algérie – ne peut pas laisser faire. Comme l’a dit Jean-Noël Barrot, en cas d’escalade, une riposte est toujours possible. Mais il me semble que, dans le cas de nos relations avec l’Algérie, il faut revenir au dialogue. C’est ça, la diplomatie. Qu’est-ce que les Algériens attendent de nous ? Qu’est-ce que nous attendons des Algériens ? Et c’est dans ce cadre que nous allons déterminer nos relations. Par rapport à l’aide au développement, encore une fois, l’aide au développement empêche des crises, empêche des mouvements migratoires, les anticipe. C’est à l’aune de cela qu’il faut la juger. Parfois les deux sujets peuvent se rejoindre, mais pas toujours.
Q – Il y a aussi le reste de l’Afrique, où la présence militaire française diminue, elle s’éteint. C’est vous qui prenez la suite ?
R – Déjà, je pense qu’il ne faut plus regarder le continent africain sous le prisme sécuritaire. Le monde a changé, les relations ont changé. Nous proposons des partenariats d’égal à égal, gagnant-gagnant, où la France propose, par exemple, son expertise. La France propose de financer des politiques en matière économique, en matière éducative, en matière culturelle en Afrique. Cette politique est attirante. Je vois de plus en plus de “demande de France” – à rebours de la vision décliniste que l’on peut entendre par-ci, par-là – en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya, où je me suis rendu, ou alors lorsque les chefs d’Etat – le dernier en date, c’était le président de l’Angola – se sont déplacés ici en France. À la clé, il y a eu énormément de contrats qui ont été signés, et ce sont des entreprises françaises qui vont intervenir. À la clé, ce sont des emplois dans ces pays, en plus de concrétiser leurs politiques en matière d’adduction d’eau, en matière agricole, en matière de développement général.
Q – Vous écriviez dans une tribune publiée par “Le Figaro” que c’est une page nouvelle qui s’écrit, mais qu’évidemment, il y avait encore les frustrations et les douleurs du passé, c’est-à-dire du passé colonial. Vous sentez encore ce besoin en Afrique d’obtenir de la France des excuses, une repentance, un mea culpa ?
R – Cette page nouvelle s’inscrit à partir du discours de Ouagadougou du Président de la République en 2017. Cette nouvelle page consiste, lorsque c’est nécessaire, à regarder notre passé – y compris le passé douloureux – en face, et permettre ainsi de rebondir. J’ai fait une séquence mémorielle, mon dernier déplacement était au Cameroun, où il y a eu cette restitution d’un rapport qui est revenu sur un épisode de l’histoire commune entre le Cameroun et la France. Et pour moi, c’est important de regarder ce passé, pour l’assumer et mieux entretenir des relations. Je me sens encore plus responsable de mener ces actions, moi, étant Français, né à Mayotte, en France, dans le continent africain.
(…)
Q – Thani Mohamed-Soilihi, ministre de la Francophonie et des partenariats internationaux, merci et bonne journée.
R – Merci, à bientôt.
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